Portrait de Luce Berthoz, prix “Kitchen Litho” 2022.

Category : Compétition, NEWS

Kitchen lithographie, lien galerie en ligne Luce BERTHOZ

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“Une peinture kitchen lithographique pleine de vitamines.

Prix Kitchen Lithographie, mention couleur pour la Kitchen Print Biennale 2021-22.

Artiste : Luce BERTHOZ. Titre “Nature morte aux agrumes”.

C’est la quatrième fois que Luce Berthoz participe à ce concours et c’est tout spécialement un grand plaisir de lui décerner ce prix. La liberté de la composition, du dessin et la belle palette de couleurs ont séduit les membres du jury. Le graphisme animé et gestuel exprime un formidable travail de peintre qui a retenu l’attention.

On peut compter dix couleurs : jaune foncé, jaune citron, jaune capucine, vert printemps, vert moyen, rouge cardinal, bleu ceruleum, bleu outremer clair et bistre. Il y a donc dix passages du papier sous la presse pour la réalisation d’un seul exemplaire (il y a eu 6 exemplaires numérotés et signés en tout).

ENTRETIEN AVEC LUCE BERTHOZ

Comment vous présentez-vous ?

– Je me présente comme une artiste dessinatrice et qui fait de la lithographie (KL).

Pourquoi avoir choisi cette technique ?

– Je trouvais difficile de vendre mes dessins originaux et j’ai pensé que je pourrais trouver des acquéreurs plus facilement avec l’estampe. Je cherchais donc une technique de reproduction. J’ai commencé par la technique de l’eau-forte en partant d’une série de croquis sur le thème du golf. J’ai dessiné et mordu les plaques, puis c’est un atelier professionnel qui a réalisé les tirages. Au fil des rencontres j’ai eu l’opportunité d’apprendre la lithographie sur pierre aux Pays-Bas, ce qui m’a passionné. Sur la presse et par la lithographie, je trouvais tout ce dont j’avais besoin pour être heureuse : un outil de travail et une technique pour suivre mon chemin.

Matrices pour la Kitchen lithographie intitulée “Nature morte aux agrumes” de Luce Berthoz.


De retour à Paris en 1997 et sans atelier, la Kitchen lithographie est le petit miracle qui m’a permis de retrouver le chemin de l’estampe dès 2012. Outre le fait de pouvoir la pratiquer sans passer par les outils traditionnels lourds et onéreux, l’utilisation de la feuille d’aluminium permet un travail très spontané. Dessinant à l’époque sur le mode du croquis, sa souplesse était encourageante pour recommencer aisément et enchaîner les essais sans repasser par les grainages au carborundum, l’acide et le repos nécessaire à la pénétration du dessin sur la pierre. Cette rapidité d’exécution m’ a été salutaire. Malgré la contrainte d’un travail à temps plein pour payer le loyer, je peux produire et avancer mes images durant mes jours de repos.

Quel parcours artistique avez-vous suivi ?

– En 1983 je suis venue à Paris pour me donner des outils et technique de création (ayant dépassé l’âge d’entrée dans une école d’art). Pendant dix ans, j’ai suivi pendant deux années les cours de la Ville de Paris, puis je suis allée dans les musées les parcs etc. J’ai fait beaucoup de copies de dessins grâce à la banque d’image de la BPI (bibliothèque Beaubourg Paris) et pendant un été au cabinet des dessins du Rijksmuseum (Amsterdam).

Des projets ?

– Je pars à la retraite cette année. Je compte reprendre le travail en Kitchen-lithographie que j’ai laissé en suspend à l’automne 2022.

Avez-vous d’autres pratiques artistiques ?

– Je ferai du slam dans une scène ouverte en juillet et je tiendrai le pupitre Euphonium dans la Fanfare Rosa Parks à l’Assemblée Nationale de France le 21 juin (jour de la fête de la musique en France).

Merci, bonne continuation Luce !

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