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Durant le tirage ou l’impression, les mitaines permettent de manipuler le papier sans le tacher et magnifient les gestes de l’artiste. On saisit le papier en diagonale, une mitaine dans chaque main. Utiliser des mitaines est une bonne habitude à prendre pour travailler proprement (avec les mains pleines d’encre). Une fois l’habitude prise, on aime les utiliser, on ne s’en passe plus…

Émilie Aizier fabrique à la main des mitaines en laiton depuis presque 10 ans et a acquis un savoir-faire unique. La fabrication est à la demande, avec un délais d’envoi. Bien calibrées et solides, elles ne s’abiment pas (ni ne se déforment pas) en tombant sur le sol en béton. Elles sont le fruit d’un travail long et manuel. Il y a tout un travail sur la brillance, l’équilibre, les courbes et la similarité de la paire de mitaines. Le plus délicat résidant dans le rendu de la courbe la plus parfaite possible et qui doit se faire en limant à la fin au jugé.

Cette courbe de la mitaine épouse la rondeur des bouts des doigts et permet ainsi de saisir le papier aisément, qu’il soit de petit format ou grand. Le système de pliage du métal offre une mécanique naturelle donnant du ressort à la pince qui reste toujours bien ouverte. La pince se referme avec la force du pouce et l’index et revient ensuite à sa forme ouverte initiale.

Pour préserver les mitaines intactes, il faut veiller à ne pas s’asseoir dessus, ni à marcher dessus. L’entretien se fait en les frottant à l’aide d’un chiffon doux et du blanc de Meudon (ou d’Espagne!) mouillé avec de l’eau. Il faut bien sécher les mitaines à la fin avec un chiffon.

Les mitaines sont signées “Aizier” à la pointe-sèche, très discrètement du côté intérieur, au fond de chaque mitaine. Ce sont des mitaines de luxe qu’elle prépare, il faut bien le dire, mais elles sont tellement belles !

Paire de mitaines / Brass fingers