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Intrigué par la Kitchen Litho, l’artiste et enseignant belge, Michel Barzin a participé à stage personnalisé d’une journée durant cet été à l’atelier. L’artiste m’a confié : « J’adore poncer, dresser et grainer mes pierres lithographiques mais un plaisir physiquement soutenu peut en appeler un autre plus léger. ». Michel a travaillé à partir de textes et de dessins issus de son carnet de croquis avec au menu : dessin au crayon & feutre et report d’image sur feuilles d’aluminium arrosées de cola.

Avec la Kitchen Litho, l’approche est assez différente de la litho traditionnelle, elle est moins toxique et plus directe. La rapidité et la légèreté de la recette sont remarquables mais aussi on peut constater des similitudes avec la lithographie classique. Il faut apprendre les bons gestes pour « tenir sa matrice » et avoir des tirages propres, réguliers. En effet, la Kitchen Litho est un mode d’impression dans l’esprit « Do It Yourself » (fait maison). Limite « punk », la technique fait l’impasse sur des produits toxiques (comme la térébenthine, les essences, le bitume…) et sur moult précautions d’usage en lithographie (temps d’attente et applications de produits multiples). Ce qui oblige à avoir une certaine discipline (sur la propreté ou encore sur l’exécution des étapes dans le bon ordre), du savoir et du savoir-faire comme le lithographie traditionnelle en réalité…

Cela va sans dire (mais il est bon de le rappeler quand même) que l’on imprime autant d’exemplaires similaires que l’on souhaite. On peut faire un tirage de 10, 50, 150 épreuves similaires (par exemple avec des cartes de vœux ici) , tout dépend du projet. La recette de la Kitchen Litho sur feuille d’aluminium, sur la plaque d’aluminium ou encore sur la pierre permet un tirage important et dont la qualité est régulière si on maîtrise la technique. Car oui, la Kitchen Litho est une technique d’impression d’images artistiques en série qui se rapporte à l’univers de l’estampe…